Date: 06.05.2021.
"Chers frères et sœurs, en cette pandémie de coronovirus, prions le Saint Chapelet, en invitant tous ceux qui souhaitent s'unir à cette prière depuis leur maison, en invoquant de manière spéciale l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Joseph. Nous méditerons les mystères joyeux en portant nos regards sur Jésus et Marie - la source de notre joie. Dans notre prière nous serons accompagnés du témoignage de François d'Assise et des prières de Sainte Brigitte», déclara Mgr Luigi Pezzuto, Nonce apostolique en Bosnie-Herzégovine, le 4 mai 2021 au début de la prière du chapelet à Medjugorje.
Après la prière du chapelet, il a continué à animer le programme de prière du soir à Medjugorje, en présidant la sainte messe sur l'autel extérieur de l'église St Jacques, assisté par 19 autres prêtres. Dans son homélie, il a parlé de la paix du Christ, se demandant: Que sous entendons-nous quand nous parlons humainement de paix ?
«Habituellement, nous considérons la Paix comme étant l’absence de préoccupations, l’absence de souffrances, l’absence de difficultés, c’est-à-dire l’absence de tout ce qui nous ôte la paix et qui nous rend anxieux. Et lorsque de tels problèmes ne sont pas présents dans nos vies, alors nous disons: "Voilà la paix!". C’est un concept humain, et une compréhension terre à terre de la paix, mais ce n’est pas le concept de la paix dont parle Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui. Jésus commence son discours en disant: «Je vous donne la Paix, je vous donne Ma Paix». Et ainsi Il nous fait comprendre que la paix qu'Il donne, Sa Paix, n'est pas la paix à laquelle nous pensons. L'absence de souffrance, de douleur, de difficultés, c'est la paix humaine, mais l'expérience nous dit que ce genre de paix existe très rarement», a déclaré Mgr. Pezzuto, soulignant qu'il y a une autre paix, que Jésus nous donne, et que Lui seul peut donner.
''C'est la Paix qui existe au plus profond de notre cœur. Même dans les préoccupations et les problèmes de la vie, parce que lorsque que nous vivons seul la souffrance humaine, nous perdons la paix, nous perdons la sérénité mais si nous vivons les problèmes, les difficultés, les souffrances dans la vie avec Jésus, alors Il porte notre croix avec nous. De cette connaissance que nous ne sommes pas seuls dans la souffrance mais bien unis à Jésus, jaillit la vraie paix . Et cette Paix est bien plus grande et plus miraculeuse que cette paix humaine qui est absence de souffrance et de difficultés», a déclaré le Nonce apostolique Pezzuto. Puis il s’est demandé: «Comment est-il possible, humainement parlant, de vivre dans la souffrance, de vivre dans la douleur et en même temps sentir cette Paix, cette sérénité profonde du cœur?", et il affirme que c'est possible " ! Parce que Jésus est avec nous!"
''Nous devons regarder Jésus crucifié, nous devons regarder Jésus lors de sa passion alors qu'il portait sa croix, et cette croix n'était pas seulement celle de Jésus, c'est aussi notre croix unie à la Sienne . Et si nous avons la foi, nous ne devrions avoir peur de rien, même des choses désagréables qui pourraient arriver dans notre vie'', a déclaré Mgr Pezzuto, en disant à la fin de son homélie que la pandémie dans laquelle nous nous trouvons est une des raisons pour laquelles nous perdons la paix.
"Nous sommes inquiets. Nous sommes troublés par les nouvelles. Alors c'est le moment où nous devons réveiller notre foi. Nous ne sommes pas seuls. Nous ne devons pas dire dans cette situation si difficile: «Où est Dieu?». Il ne faut pas dire ça! Nous devrions dire que Dieu est plus présent dans cette situation de souffrance qu'Il ne le serait sans cette souffrance. Cela ne signifie pas que dans la prière nous ne pouvons pas demander au Seigneur de nous libérer de la douleur, de la souffrance et de cette pandémie». Le Nonce apostolique en rappelle en conclusion que nous sommes venus ici pour demander au Seigneur de libérer le monde de cette situation et que dans ce lieu marial nous pouvons demander à Marie, la Reine de la Paix de prier et d’intercéder auprès de son Fils en notre faveur".
A la fin de la messe, le Père Marinko Šakota, le curé de Medjugorje, a remercié Mgr Luigi Pezzuto d'être venu.
