Entretien avec le Visiteur Apostolique à caractère spécial pour la paroisse de Medjugorje, Msgr. Aldo Cavalli

Date: 13.02.2022.

Le 27 novembre de l'année dernière, le Pape François a nommé Mgr Aldo Cavalli visiteur apostolique à  caractère spécial pour la paroisse de Medjugorje où il est arrivé hier soir en la fête de Notre-Dame de Lourdes. Medjugorje a accueilli son nouveau visiteur apostolique dans la joie, et nous sommes également heureux qu'il ait trouvé le temps, le premier jour, d'être l'invité d'une émission de la station de radio Mir Medjugorje et des plateformes vidéos du centre d'information Mir Medjugorje

Père Archevêque, loués soient Jésus et Marie et bienvenue.

Merci, merci de m'avoir invité à cet entretien. Et je remercie le Seigneur, la Vierge Marie, et le Saint-Père qui m'ont nommé ici. Je ne suis jamais venu ici. Mais beaucoup de personnes de mon pays et de ma paroisse sont venus. Et à leur retour, je remarquais toujours une chose très profonde : ils revenaient pleins de bonne volonté, comblés de foi, remplis du désir de bien vivre, d’accueillir le Seigneur, remplis de bien pour Notre-Dame et de désir de prier le chapelet. J'ai remarqué beaucoup de choses positives. Mais je n’étais jamais venu . Lorsque le pape m'a nommé, à l'âge de 75 ans, j'étais satisfait. Et j'étais content de venir ici et j’y suis venu volontiers, très volontier.

Quelles sont vos premières impressions en arrivant à Medjugorje?

Je voulais parler avec les Pères Franciscains qui sont ici depuis longtemps et qui ont fait beaucoup de bien. Et qui continuent de faire beaucoup de bien. Ce sont eux que j'ai rencontrés en premier. Et j'ai vu qu'ils aiment cet endroit. Ils confessent volontiers, ils prêchent volontiers, ils sont à la disposition de la grâce de Dieu. Et ça c'est une chose vraiment positif. Ce matin, j'ai vu l'église, les endroits où les gens viennent mais je me demande toujours une chose très  profonde: pourquoi tant de personnes viennent ici ? Et il y a en moi un "pourquoi" profond. Ils ne viennent pas pour se divertir, ni pour d'autres raisons... J'ai toujours remarqué qu'ils viennent avec le désir de rencontrer le Seigneur, de prier et d'être en compagnie de la Vierge Marie. Ces deux choses ensemble : rencontrer le Seigneur, prier, changer leur vie et être en compagnie de  la Vierge Marie. Quand mes gens revennaient d'ici, c'étaient les deux points fondamentaux. Et maintenant vient la conséquence : Que dois-je faire, moi ? Ce que les Pères Franciscains font très bien? Nous collaborons avec la grâce pour aider de la meilleure façon possible les personnes qui viennent rencontrer le Seigneur et être en compagnie de la Vierge Marie. C'est notre objectif. Avec les frères, l'évêque de Mostar et de nombreux laïcs qui travaillent ici comme vous, de collaborer avec ces personnes qui viennent avec un seul but : rencontrer le Seigneur dans un lieu saint, et ceci est devenu un lieu saint, rencontrer le Seigneur dans l'Eucharistie, le rencontrer dans l'Évangile, le rencontrer dans l'Adoration, le rencontrer dans la confession et être en compagnie de la Vierge Marie. Nous devons collaborer pour cela, pas pour autres choses. Collaborez avec le Saint-Esprit pour aider les croyants dans ce sens.

Vous avez dit que vous n'étiez jamais venu à Medjugorje auparavant, mais vous avez eut l'occasion de rencontrer des gens qui ont fait un pèlerinage ici. Connaissez-vous bien le phénomène de Medjugorje et tout ce qui s'est passé ici au cours des 40 dernières années?

Je suis italien. Dans mon pays, Medjugorje est devenu un point de référence. Et quand les gens ont un point de référence, ils se rendent compte qu'ils y rencontreront ce qu'ils veulent rencontrer, c'est-à-dire le Seigneur et la Vierge Marie. En cela personne ne peut les arrêter, personne ne peut les arrêter. Et c'est très positif. Les gens sont venus, viennent et viendront encore plus. Mais nous devons maintenir cet endroit comme un lieu spirituel profond. C'est naturel, si les gens viennent, qu'il y ait des structures d'accueil, c'est-à-dire que quand les gens viennent, ils doivent vivre ici. Où vivront-ils? Il faut donc construire une structure, où vont-ils manger? ne structure, ils veulent acheter des présents liés à leur expérience, nous le mettons à leur disposition. Ce sont des choses humaines profondes et nécessaires pour vivre ici. Et c'est normal, normal. Dans chaque lieu saint, les gens ont besoin de structures et c'est toujours le cas. C'est pareil à Rome. Les gens vont à Rome parce que le pape est à Rome. C'est le plus important, et il y a beaucoup de belles choses à Rome, Rome est belle, mais il y a le pape. Et quand ils y vont, où habitent-ils ? Dans les hôtels, les instituts, cela est également nécessaires. Ils veulent acheter des souvenirs, c’est utiles pour leur rappeler l'environnement spirituel dans lequel ils étaient. Il en est de même pour Medjugorje.

Vous avez passé une grande partie de votre vie dans la diplomatie. Fin janvier, vous avez terminé votre ministère de Nonce Apostolique aux Pays-Bas. Maintenant, le Pape vous a confié un ministère qui a avant tout un caractère pastoral. Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre nomination comme visiteur apostolique à  caractère spécial pour la paroisse de Medjugorje?

Écoutez, depuis que je suis prêtre, pour moi, tout est un service pastoral. La division entre diplomatie et pastorale n'existe pas pour nous, pour moi. Pourquoi? Parce que c’est la  personne qui a l’attitude pastorale et pas la fonction. La fonction vient plus tard. À l'intérieur, nous avons une attitude pastorale, donc tout ce que nous faisons devient pastoral. Et c'est très positif. Les ambassadeurs se réunissent, ce sont des personnes qui représentent leur pays. Et ils ont leur importance, car ils représentent tout un pays. Et il y a là une très grande responsabilité. Nous les rencontrons en tant que nonces apostoliques, ambassadeurs, mais aussi en tant que prêtres. Et ils le savent. Partout où je vais, dans n'importe quelle partie du monde, lorsque nous nous rencontrons pour des cocktails, des dîners, des réunions, des célébrations nationales, j’y vais habillé comme je le suis maintenant. Et tout le monde le sait. Je parle comme les autres, je mange et je bois comme les autres, je parle à tout le monde, mais eux, toujours, commencent à parler du Seigneur, du Pape, de l'Église,… toujours. Parce que ce sont des arguments spirituels que nous avons tous à l'intérieur. Et ils les ont à l'intérieur eux aussi. Ils profitent de l’occasion lorsqu’une personne qui représente un monde aussi invisible et aussi profond est là. Et ces conversations sont toujours profondes et spirituelles. Et c'est ça la pastorale.

Père Archevêque, Que signifie la continuation du ministère du Visiteur Apostolique pour Medjugorje?

Vous voyez, le Pape représente l'Église universelle et c’est pourquoi il envoie des émissaires, et l'émissaire avec le Pape représentent l'Église universelle. Cela veut dire que l'Église universelle est attentive à ce phénomène, très attentive. J'ai vu dans la maison paroissiale un tableau, un magnifique tableau, très profond, il se trouve dans le bureau du visiteur apostolique. Il représente Medjugorje, l'église, cette église est un signe dans le monde entier. Ce tableau représente Medjugorje, il représente Marie, il représente le monde entier près de Marie, et les rayons qui vont de Medjugorje dans le monde entier. C'est ce  que nous devons devenir: les rayons du Seigneur, les rayons de la Vierge Marie dans le monde. Le Pape représente le monde entier, le monde spirituel, la visite du Fils de Dieu parmi nous. C'est le sens du visiteur apostolique. L'Église entière qui regarde Medjugorje. Medjugorje doit regarder toute l'Église et le monde entier. Les moyens que j'ai remarqués ici sont très importants : atteindre le monde entier. Ces moyens sont normaux aujourd'hui, il faut les utiliser de la meilleure façon possible et avec la meilleure technique possible pour atteindre le monde entier. C'est quelque chose de très positif.

Vous avez rencontré le Saint-Père après avoir été nommé visiteur apostolique. Dès que le Pape vous a envoyé à Medjugorje, nous savions qu'il se soucie de Medjugorje et de tout ce qui se passe ici. Alors, comment le pape regarde t-il tout ceci et qu'a-t-il dit?

Le pape m'a très bien reçu. Il m'a peu parlé de Medjugorje. Il m'a dit : "Va là-bas, sois là et avec calme, tranquillité et équilibre, sois là et suis les gens. Et c'est tout“. Et le reste de la conversation avec le Pape, et le Pape est toujours comme ça avec moi, on a parlé de comment porter l'Evangile. Aujourd'hui, comment porter l'Evangile à tous dans cette société qui est la nôtre. La société a sa culture, et la culture change. Dans les changements de culture, nous ne devons ni condamner, ni critiquer, ni juger, nous devons être dedans, car c'est la culture. Comment annoncer l'Evangile au sein de cette culture aujourd’hui ? Comment a fait le Seigneur, Lui qui est entré dans une culture et a prêché l'évangile au sein de cette culture : avec la langue, par sa manière de faire, le Seigneur était un Juif, donc une  manière de se comporter inhérente à cette culture. Comment atteindre  cette culture? Dans cette partie de notre monde, le monde occidental, cette culture qui était entièrement chrétienne autrefois, entièrement  mais de différentes manières : les protestants, les anglicans, et tout ce que vous voulez, mais l’étique était complètement chrétienne. L'Europe était chrétienne. Nous avons un incroyable changement de culture. Sont-ils mauvais ? Non, pas du tout, pas du tout. Ils vivent simplement dans une culture différente. Et ils sont très disponibles. Quand j'étais au Pays-Bas, et le Pays-Bas caractéristique cette autre culture, un pays fort, je peux vous le dire avec certitude, fort signifie que ce sont des gens qui œuvrent, travaillent, ont des innovations. Chaque année, à la nonciature, je recevais des jeunes, des groupes de jeunes, des jeunes étudiants du monde entier. A savoir, toutes les universités néerlandaises sont bilingues, et ici aussi vous traduisez pour le monde entier. Toutes les universités parlent flamand et anglais, toutes ! Donc des jeunes du monde entier sont venus par groupes de quinze, du monde entier. Que savaient-ils de Jésus ? Presque rien. Dans cette culture, Jésus est un parmi de nombreux. Et sur Dieu ? Quelque chose de vague. À propos de l'Église? Ils connaissaient quand même le Vatican. Parce que le Vatican est le Vatican. Ils connaissent le Pape parce que le Pape est le Pape et qu'il se rend dans de nombreux pays. Ils voulaient savoir pourquoi le Pape a des ambassades. Et ils sont venus vers moi. Et j'ai commencé à leur expliquer, en commençant par Jésus-Christ. Si nous ne commençons pas de Lui, rien ne sera expliqué. Ils ont été très attentifs, très attentifs ! J’ai parlé une demi-heure, leur expliquant les choses depuis Jésus-Christ jusqu'à nos jours. Je leur ai bien expliqué et ils ont été très attentifs. Et combien de questions suivaient ensuite! Combien d’intérêt montraient-ils ! Personne n'était contre nous, personne ! Mais ils ne nous connaissent pas, car notre message atteint à peine cette culture. Que faire? Les recevoir, vivre avec eux, il est très important de vivre avec eux et d'être avec eux. J'ai parlé avec le Pape d'une lettre très importante du premier siècle, de l'an 100-110, une Lettre de Diognète. Comment vivent les chrétiens ? Qui sont les chrétiens ? Ils ont écrit à ce sujet en ce temps-là, immédiatement après les temps apostoliques. Nous, nous vivons comme les autres : nous nous habillons comme les autres, nous mangeons comme les autres, nous travaillons comme les autres, nous payons des impôts comme les autres, nous nous marions comme les autres, mais nous vivons comme des chrétiens. Voici ce que nous devons faire. Vivre avec tout le monde, ne pas critiquer, ne pas condamner, mais vivre comme des chrétiens. Transmettre la vie de Jésus-Christ comme il l'a fait, la transmettre aux autres. Par rapport à cela nous devons changer notre attitude. Il n'est pas nécessaire de changer de méthode, car les méthodes ne créent pas la vie chrétienne. L’attitude crée la vie chrétienne. Et l’attitude signifie quelque chose à l'intérieur qui transforme, qui regarde les gens comme le Seigneur les voit. Les personnes humaines, il faut les aimer et les servir en vivant une vie intérieure sans crainte pour la vie en communion avec elles. Pas de peur, mais comme des chrétiens.

Bien que le ministère de Visiteur Apostolique soit avant tout pastoral, Mgr Hoser parlait positivement du phénomène de Medjugorje, des voyants, de la dévotion mariale, en mettant particulièrement l'accent sur le christocentrisme et la célébration des sacrements. Connaissez-vous le travail de votre prédécesseur, le regretté archevêque Hoser?

Je ne l'ai jamais rencontré. Mais j'ai compris une chose à son sujet : il aimait Medjugorje. Il l'aimait. C'est cette attitude, aimer Medjugorje et être heureux d'y vivre. C'est ce que j'ai reconnu. Il l’aimait et était satisfait. Il avait une grande dévotion envers la Vierge Marie, très grande, et il avait un grand amour pour l'Église. Il a vécu  20 ans au Rwanda, pendant des temps difficiles et je le comprends bien, car j'ai vécu 5 ans au Burundi, qui est proche du Rwanda et je connais bien la situation. Il était médecin, donc il a fait du bien dans ce domaine aussi. Il a été évêque à Varsovie. Et puis ils l'ont envoyé ici, aussi vieux que moi. Il aimait cela. Il aimait ça. Dans la maison paroissiale, j'ai dit : “ Garderz la photo de Mgr Hoser, gardez-la, je vous en prie. "C'est une histoire, une belle histoire d'un homme qui a donné sa vie ici et qui y est pratiquement mort. Une belle histoire et il faut la garder. Parce que l'histoire ne doit pas être effacée. Il ne faut jamais la supprimer. Dans la maison paroissiale, les frères m'ont montré le nombre de personnes qui sont mortes dans le passé, il n'y a pas si longtemps, qui sont mortes en martyrs, tant de personnes ont été tuées. C'est l'histoire. Nous ne pouvons jamais oublier que nous sommes le fruit de cette histoire. Je suis venu ici après 3,4,5 ans de bon travail de Mgr Hoser. Il a bien travaillé, dans le sens où il a donné sa vie pour Medjugorje.

Cette année encore au mois d’août aura lieu le Festival des jeunes qui rassemble des dizaines de milliers de jeunes du monde entier. Les jeunes soulignent qu'ils sont particulièrement impressionnés par la l'Adoration, la Sainte Messe avec plus de 500 prêtres du monde entier qui célèbrent. Ces dernières années, des dignitaires Ecclésiaux étaient avec les jeunes à Medjugorje au Festival et se sont adressés aux jeunes. En sera-t-il de même au Festival de cette année?

Écoutez, il y a les organisateurs ici qui savent faire leur travail. On m’a parlé de cette rencontre des jeunes en août et il me semble qu'il y a deux ans, quand il n'y avait pas le Covid, qu’ il y avait plus de 50 000 jeunes pendant toute une semaine. Et nous nous demandons toujours : pourquoi sont-ils venus ? Ils ont prié, beaucoup ont jeûné, écouté des enseignements, pris part  à l'Adoration, jour et nuit. Pourquoi cela a-t-il lieu? Ce sont des jeunes du monde entier. Pourquoi cela arrive-t-il? Pourquoi les jeunes viennent-ils ici ? Qu'est-ce qu'ils s'attendent à rencontrer? Le Seigneur Jésus et la Vierge Marie, sans aucun doute. Et nous, comment pouvons-nous collaborer avec Jésus et la Vierge Marie pour aider ces jeunes à rencontrer Jésus et la Vierge Marie? Le curé d'Ars a compris une réalité profonde : des milliers de personnes venaient se confesser, il confessait quinze, dix-huit heures par jour et il le faisait toujours bien, calmement, paisiblement, à l'écoute de tout et de tous, il les recevait bien. Il s'est rendu compte que Celui qui appelait tous ces gens n'était pas lui, c'était le Seigneur Jésus. Mais il était le moyen par lequel toutes ces personnes  rencontraient le Seigneur Jésus. Il y avait donc le Seigneur Jésus, tous ces gens et lui comme instrument. Il s'est rendu compte qu'il était un instrument précieux, un instrument très précieux, à la fois spirituellement et humainement. Il a toujours bien reçu tout le monde. Nous aussi nous devons faire de même. Qui invite ces jeunes ? Ce n'est pas nous. Qui les appelle? C'est le Seigneur Jésus, en utilisant la Vierge Marie,ce qui est très important. Et nous, que sommes-nous? Nous sommes des instruments. Nous devons avoir une attitude d'ouverture, d’accueil, de sérénité . Nous sommes des moyens précieux et utiles pour que les autres rencontrent le Seigneur Jésus.

Maintenant que vous êtes arrivé ici à Medjugorje, quels sont vos projets et quels seront vos premières œuvres?

C'est très simple. Je ne m'attendais pas non plus à être envoyé ici. Si le Seigneur, la Vierge Marie, le Pape, l’Église, m’ont envoyé, il y a une raison que je ne connais pas. La première chose est de coopérer. Collaborer avec les Pères franciscains qui sont ici et travaillent dur, coopérer avec l'évêque de Mostar qui est l'évêque de toute cette partie de l'Église, coopérer avec les laïcs qui travaillent bien ici, coopérer. C'est la première chose que je dois faire. Mais collaborer signifie travailler ensemble, je dois travailler avec eux. Parce qu'ensemble, unis, on peut faire beaucoup et  bien. C'est la première chose que je vais faire. Ensuite, priez, priez, priez, parce que nous sommes vides sans prière, nous sommes vides. Mon père qui ne savait que lire et écrire, un pauvre homme, qui ne m'a jamais rien dit. Mais une fois quand je suis devenu prêtre, il m'a dit: «Sais-tu pourquoi les prêtres ne sont pas si bons aujourd'hui ? Parce qu'ils ne prient pas.» Mon père, qui ne m'a jamais rien dit, a dit: «Parce qu'ils ne prient pas». J'ai compris quelque chose de son humilité et sa pauvreté: notre force, c'est la prière. Car nous, comme je l'ai déjà dit, ne représentons que le Seigneur Jésus, et notre point fondamental, notre fondement, c'est le Seigneur Jésus. Sans prière, nous devenons vides. Par conséquent, il faut prier. Et puis faire ce que je dois faire. Sans aucune crainte de quoi que ce soit.

Père Archevêque, merci pour cette conversation et pour tous les messages que vous avez envoyés à nos téléspectateurs et auditeurs. Voilà j'espère sincèrement que ce sera le début d'une belle collaboration avec vous suite à votre arrivée à Medjugorje. Que les prières de tous les paroissiens de la paroisse de Medjugorje et de nos pèlerins soient votre force.

Merci, merci beaucoup. Merci à tous, merci pour ce que vous faites pour le monde entier. Vous touchez beaucoup de gens que nous n'atteignons pas, mais vous y arrivez quand même de cette façon. Beaucoup vous écoutent. Merci beaucoup, merci pour votre capacité, car il me semble que vous travaillez bien. Ce que j'ai vu, c’est que vous le faites de manière très professionnelle, et c'est ainsi que cela devrait être fait. Merci et que le Seigneur et la Vierge Marie vous bénissent. Merci.