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Bulletin 214

Medjugorje, 26/09/2005

 

 

 « Chers enfants, je vous appelle avec amour: convertissez-vous même si vous êtes loin de mon cœur. Ne l’oubliez pas : je suis votre mère et je ressens de la douleur pour chacun de ceux qui sont loin de mon cœur, mais je vous abandonne pas. Je crois que vous pouvez quittez le chemin du péché et vous décider pour la sainteté. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

25 septembre 2005

 

 

 

NOS DÉSIRS

 

S’accepter soi-même comme créature de Dieu – ce sont des paroles que nous entendons souvent, sur lesquelles nous méditons fréquemment… Combien de fois ne sommes-nous pas mécontents avec nous-mêmes ? Il nous semble que les autres – toujours et en tout, par leur naissance et au cours de leur croissance – ont eu bien plus de chance que nous-mêmes. De même nos actions : elles ne sont pas telles que nous voudrions qu’elles soient. Nous sommes souvent insatisfaits à cause de notre aspect extérieur, notre métier, notre entourage… Par ailleurs, il nous semble que Dieu lui-même n’est pas juste, parce qu’il permet que le soleil brille pareillement sur les bons et sur les méchants. L’insatisfaction s'accumule malgré le fait que nous nous savons crées à l’image de Dieu, comme enfants de Dieu, et que nous sommes uniques.

De nombreux écrivains et maîtres spirituels soulignent que le changement de notre situation commence par l’acceptation de nous-mêmes et de tout ce qui nous arrive. S’accepter soi-même ne signifie pas rester pareil et ne rien changer. L’acceptation de soi n’est que le début du changement que nous désirons. Sinon, nous allons tourner en rond, fatigués, et rester sur les mêmes positions. C’est ainsi que le désespoir s’accumule, que l’abattement s’amasse, que l’espoir se meurt.

La question fondamentale est la suivante : d’après quoi languit notre cœur ? D’après les choses de la terre ou d’après les choses du ciel ? Nos mesures humaines ne sont pas les mesures de Dieu. C’est précisément ce que Jésus a dit à Pierre quand celui-ci a essayé à le détourner du chemin qui mène par la croix et la souffrance vers le salut. Si, pendant toute notre vie, nous orientons nos pensées et nos forces vers les biens de la terre et le désir de plaire au monde et non à Dieu et à nous-mêmes, nous serons toujours en désaccord avec l’essentiel : Comment Dieu nous voit-il ? Comment nous voyons-nous nous-mêmes ? Alors donc, si notre insatisfaction procède des choses de la terre et des paramètres du monde, nous sommes appelés à nous tourner vers les choses qui dépassent ce monde périssable. Dans l’épître au Corinthiens, nous lisons : « Aspirez aux dons supérieurs… » (cf. : 1 Cor 12,31).

Dans nos désirs se cache aussi notre caractère. Il est très important de connaître ses désirs. Que voulons-nous vraiment de notre vie ? Qu’est-ce qui est le plus important pour nous ? Est-il important d’être beau et riche, puisque nous savons que la beauté est relative et que la richesse est périssable ? Il est bien plus important de s’exclamer avec le psalmiste : « Crée en moi un cœur pur, o Seigneur, renouvelle en moi un esprit ferme ».

Que devons-nous faire ? Avant tout, comme Marie, rendre grâce et glorifier Dieu. Accepter tout, vraiment tout ce que Dieu nous demande, comme Marie, comme Jésus, comme Joseph et d’autres modèles de l’Eglise. L’acceptation n’est pas la faiblesse ni l’abandon du désir de changer, mais l’ouverture d’une porte qui conduit vers un tournant décisif dans la vie. Quand Marie a accepté la volonté de Dieu, l’enfant a bondi dans ses entrailles, et elle a donné naissance à Jésus. C’est ce qui arrive à celui qui dit OUI à Dieu. Avec nous, c’est pareil : entendre et accepter. Alors, une vie nouvelle, une vie plus sainte est conçue en nous, une vie dans laquelle les choses de ce monde ne sont plus importantes, mais les choses du ciel, d’où nous attendons la bienheureuse espérance et l’avènement de notre Seigneur.

P. Mario Knezovic

 

NOUVELLES

 

NOMBRE DE COMMUNIONS ET NOMBRE DE CONCELEBRANTS

Au mois d’août 2005, 225.500 communions ont été distribuées et 4.747 prêtres du pays et de l’étranger ont concélébré.

En août, nous avons noté la présence de groupes venus de : Allemagne, Italie, Autriche, Irlande, Pologne, Allemagne, Slovénie, Slovaquie, Belgique, République Tchèque, USA, Corée, Espagne, Angleterre, Suisse, Hongrie, Lituanie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Russie, Malte, France, Serbie et Monténégro, Liban, Canada, Argentine, Mexique, Portugal, Croatie et Bosnie-Herzégovine.

 

De Pologne à Medjugorje à pied

Quand ils viennent à Medjugorje, l’un des lieux de pèlerinage les plus visités au monde, de nombreux pèlerins disent qu’ils sont arrivés au but. Pour d’autres, Medjugorje n’est qu’un point de départ vers le but qui est la vie éternelle, la découverte de Dieu et de ses plans.

A son but au à son point de départ à Medjugorje est venu ces jours-ci un jeune Polonais de Torun, Krzysztof Guca, 31 ans, après 57 jours de marche. Bien que c’est sa première venue à Medjugorje, il dit : « Je crois profondément que la Gospa apparaît ici. Je considère que Medjugorje est le prolongement des apparitions de Fatima. Je suis allé en pèlerinage parce que j’ai fait un vœu, mais mes amis aussi m’ont demandé de prier pour eux. Tous les efforts, tous les désirs et toutes les ampoules, je les ai offerts à ces intentions. »

Avant le départ, Krzysztof Guca a demandé la bénédiction de l’évêque de Torun. La bénédiction écrite de l’évêque avec le cachet et les signatures du chancelier et du vicaire général du diocèse lui ouvraient le portes dans de nombreuses paroisses dans les pays qu’il a traversés. Le témoignage en est une sorte de journal, le cahier qu’il a porté et dans lequel – chaque jour – les hôtes écrivaient et confirmaient par leur signature et le cachet, l’avoir hébergé. « Selon la carte géographique, j’ai traversé 1.720 kilomètres, mais il est difficile de le dire exactement. Des fois, je devais revenir sur mes pas pour rejoindre les routes principales, parce que je ne pouvais pas trouver d’hébergement. En Croatie, j’ai dormi 4 fois dans des maisons privées, parce que je n’arrivais pas à rejoindre les presbytères. Dieu a pourvu que j’aie toujours un abri. Je peux comparer ce voyage avec la traversé d’un pont au-dessus d’un abîme. Il faut avancer pas à pas. C’est ainsi que je continuais chaque matin, bien que j’arrive parfois très fatigué. La vie de chaque personne peut être comparée à ce pèlerinage. Chaque jour il faut faire un nouveau pas pur ne pas tomber dans l’abîme. »

Krzysztof Guca garde dans son cœur les intentions les plus importantes de son pèlerinage, mais il révèle qu’il s’agit des prières pour l’Eglise, pour les prêtres, pour la famille et pour la patrie. Ce jeune homme a marché même jusqu’à Fatima. En 4 mois, il a fait 4.000 kilomètres, ce dont témoignent des notes dans son journal. La dernière note dans son journal a été écrite le jour de son arrivée à Medjugorje : « J’ai hébérgé hier soir Krzysztof Guca, un pèlerin de Pologne, du diocèse de Torun. Je lui ai offert le dîner hier soir, et ce matin le petit déjeuner. Humac. Ljubuski. Monastère franciscain de saint Antoine de Padoue. P. Dobroslav Stojic. »

Vite après son arrivé à Medjugorje où il a été bien accueilli par Katarina et Ante Soljic, il a gravi le Krizevac. « Je suis encore sous l’impression de cette rencontre avec la Gospa, avec Dieu. Dans quelques jours, je pourrai dire un peu plus », a-t-il dit. Il lui faudra peut-être quelques jours ou un mois pour savoir si, après presque 1.800 kilomètres à pied, il est arrivé au but ou au point de départ.

 

VISITE D’UN ÉVÊQUE ITALIEN

Mons. Bruno Tommasi, archevêque retraité de Lucca (Italie), s’est rendu pour la deuxième fois en privée à Medjugorje. Mons. Tommasi a visité le sanctuaire et les lieux de prière, et a passé des heures à confesser les pèlerins italiens. Il s’est également rendu au presbytère, où il est resté en conversation prolongée avec le curé de la paroisse et les autres franciscains.

Mons. Tommasi a été ordonné prêtre en 1958, et évêque en 1983. Il a été responsable des diocèses de Pontremoli, Apuania, Massa Carrara-Pontremoli et Lucca. Il est à la retraite depuis janvier 2005.

 

FRA IVAN SESAR, NOUVEAU CURÉ DE LA PAROISSE MEDJUGORJE

Dans le contexte des changements habituels du personnel pastoral de la Province franciscaine d’Herzégovine, et en accord avec les prescriptions de l’Eglise, Dr P. Ivan Sesar, ofm, a été nommé nouveau curé de la paroisse Medjugorje. Il a déjà guidé cette paroisse d’automne 2000 à l’automne 2001.

Il a pris la paroisse le 25 août 2005, à la suite du P. Branko Rados, à qui a été confié la pastorale des Croates dans une des Missions Catholiques Croates en Suisse. Au père Mario Knezovic, ancien directeur du Centre d’Information « Mir » Medjugorje, a été confié le service du vicaire de la paroisse à Posusje.

Deux autres nouveaux membres de l’équipe pastorale à Medjugorje sont le P. Karlo Lovric et le P. Stjepan Martinovic.

 

RENCONTRE DES PEINTRES

La 4ème rencontre des peintres – Medjugorje 2005 – a eu lieu du 22 au 29 août 2005. cette année, la rencontre a été thématique les artistes ont travaillé sur le thème de la mère, de la maternité, des apparitions de la Gospa… Parmi les 35 artistes, il y avait des peintres connus et des jeunes, ce qui donne à cette rencontre également le caractère d’une école d’art pour des jeunes talents.

Cette rencontre, qui s’est déroulée au Village de la Mère, sur la Colline des Apparitions, sur le Krizevac et dans la maison « Domus Pacis », a rassemblé des artistes de Bosnie-Herzégovine et de Croatie.

 

VISITE D’UN ÉVÊQUE DU BRÉSIL

Mons. José Luís Azcona Hermoso, O.A.R., religieux Augustin, natif d’Espagne, évêque du diocèse missionnaire Marajó au Brésil, est venu en pèlerinage privé à Medjugorje pour la fête de la Nativité de Marie. Il a été ordonné prêtre à Rome, où il a également obtenu un doctorat en théologie morale. A deux reprises, il a été provincial des Augustins, et depuis 1987, il est évêque dans l’Amazone. Le diocèse-prélature Marajó est aussi grand que le Portugal, il a environ 260.000 habitants, dont environ 230.000 catholiques, mais seulement une quinzaine de prêtres.

A la question de savoir quand et comment il a entendu parler de Medjugorje, Mons. Azcona a répondu : « Je connais des gens du nord du Brésil, des professeurs et des industriels, qui étaient athées et qui se sont converti à Medjugorje il y a une quinzaine d’années. Maintenant, ils vont tous les jours à la Messe et ils sont très engagés dans l’Eglise. Il y a une grande différence entre les pèlerins qui viennent ici et d’autres qui vont ailleurs. L’expérience de Medjugorje est une expérience de la conversion. D’autres lieux on parle d’une autre manière. Ici, la vie des gens change. Je vois l’authenticité des conversions de Medjugorje. La raison de ma venue, mon espoir et la grâce que je désire recevoir ici, c’est ma conversion personnelle, l’approfondissement de ma conversion personnelle. »

A propos de son attitude envers Medjugorje, envers les messages de la Gospa, Mons. Azcona a dit : « Je pense que le premier message est la conversion. Tout découle de la conversion : la transformation de la société, la paix avec Dieu, la paix avec le prochain, avec la nature, avec l’environnement. La vie éternelle. Jésus vient. Préparons-nous. En tant que prêtre, évêque, successeur des apôtres, je voudrais dire : chers catholiques, prenez avec force et avec joie la croix de Jésus, car en elle se trouve le salut et la joie. C’est ce que la Gospa demande de nous tous. Le Concile nous dit que la vraie dévotion envers Marie conduit vers Jésus, Jésus crucifié, et ainsi vers l’amour du Père. »

 

VISITE D’UN ÉVÊQUE DE PAPOUE NOUVELLE GUINÉE

Mons. Hermann Raich, S.V.D., évêque de Wabag, Papoue Nouvelle Guinée, est venu pour son troisième pèlerinage privé à Medjugorje du 12 au 15 septembre 2005. Il a été accompagné par le prélat Johannes Gamperl et une religieuse de l’hôpital « Marienkrankenhaus Stift Vorau ». Ce pèlerinage a été organisé par l’association viennoise « Gebetsaktion Medjugorje-Wien ». Mons. Raich est autrichien ; il a été ordonné prêtre en 1962, et évêque en 1982. Mons. Raich a visité les lieux de prière et il s’est rendu au presbytère, où il est resté en conversation avec les franciscains.

 

CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DE L’EXALTATION DE LA CROIX

La fête de la Croix Glorieuse, qui est célébrée à Medjugorje le premier dimanche après la fête de la Nativité de Marie, a rassemblé à Medjugorje environ 60.000 pèlerins locaux et de l’étranger. Comme chaque année, des flots de pèlerins se sont déversés à Medjugorje dès la nuit précédente. Nombre d'entre eux sont venus à pied, certains pieds nus, ayant parcouru des centaines de kilomètres. La Messe solennelle sur le Krizevac, concélébrée par 61 prêtres, a été présidée par le P. Branimir Musa.

Pour des pèlerins locaux et étrangers qui ne pouvaient pas monter sur le Krizevac, une messe a été célébrée par le père Tomislav Pervan à midi dans l’église paroissiale. La messe du soir, concélébrée par 66 prêtres, a été présidée par le P. Ljubo Kurtovic.

Comme signe visible de la lumière éternelle qui brille de la Croix, la croix sur le Krizevac a été illuminée toute la semaine précédant la fête, rappelant ainsi aux paroissiens et aux pèlerins sa signification, et les préparant à la fête.

 

6e Rencontre internationale des couples mariés

La 6e rencontre internationale des couples mariés se déroulera à Medjugorje du 26 au 29 octobre 2005. Le thème du séminaire est : «Le dialogue dans la famille – Comment éduquer les enfants?» La participation aux frais est de 40 € par couple. Vous pouvez vous inscrire par e-mail: seminar.marija@medjugorje.hr ou par fax : +387-36-651-999 (pour Marija Dugandzic). Le nombre de participants étant limité, nous vous prions de vous inscrire le plus tôt possible, au plus tard fin septembre. Nous vous prions de prévoir vous-même votre logement à Medjugorje.

 

LES HORAIRES D’HIVER DU PROGRAMME DE PRIÈRE

Lundi 12 septembre, les horaires du programme de prière et du programme liturgique ont changé dans la paroisse de Medjugorje. La prière du rosaire dans l’église paroissiale commence à 17 h et la Messe à 18 h, suivie des bénédictions et du troisième chapelet. L’adoration du Saint Sacrement a lieu chaque jeudi après la Messe du soir, ainsi que le mercredi et le samedi de 21 h à 22 h. La Vénération de la Croix a lieu chaque vendredi après la Messe du soir.

La prière du rosaire sur la Colline des Apparitions a lieu chaque dimanche à 14 h, et le Chemin de Croix sur le Krizevac, chaque vendredi à la même heure. Les pèlerins peuvent se confesser tous les soirs pendant le programme de prière du soir.